La déception a été difficile à digérer. Blessée, le 18 octobre dernier, à l'ischio-jambier droit en plein match d'un tournoi espagnol sur lequel elle avait des visées, Alice Tubello (119e mondiale junior) a dû patienter plusieurs semaines avant de pouvoir reprendre la compétition en vue d'accéder au top 80 mondial, nécessaire pour, après Roland-Garros, disputer le grand chelem de tennis de Melbourne, en janvier. Pour cela, elle sera ainsi, le 27 novembre, sur les courts de Bradenton, avant ceux de Miami. Impressions juste avant le départ, ce mercredi, de la jeune Asémiste pour la Floride.
Alice, comment vous sentez-vous, physiquement, à l'heure de renouer avec la compétition ?
« Je suis au top, nickel (rires) ! Il a fallu prendre le temps mais c'est bien revenu depuis une semaine à peu près. Je voyais bien que j'étais quand même dans les temps donc je n'étais pas inquiète. Là, je n'ai plus aucune douleur. »
Votre programme initial a-t-il tout de même été perturbé ?
« Oui, parce que je devais jouer au Mexique en début de mois, mais il n'y a pas eu de Mexique pour moi car je ne me sentais pas prête encore à enchaîner les matchs. »
C'est donc en Floride que vous avez décidé de reprendre ?
« Oui, d'abord au Eddie Herr, à Bradenton, à partir du 27 novembre et en enchaînant ensuite à l'Orange Bowl de Miami, à partir du 3 décembre. »
Qu'attendez-vous de ces compétitions ?
« Je vais là-bas dans le but de faire des bons matchs et, en même temps, de mettre tout en place. Mais j'attends surtout de ces tournois de me situer par rapport aux meilleures joueuses et de performer par rapport à ces meilleures juniors. Il y a beaucoup de monde. S'il y a le résultat, ce sera bien, sinon, eh bien on retournera travailler ! »
En termes de travail, justement, qu'avez-vous pu effectuer ces dernières semaines ?
« Déjà, il a fallu revenir physiquement et après, revenir mais en étant meilleure tennistiquement. J'ai axé ce travail-là sur le fait de produire plus et avoir surtout le jeu à mon compte pour essayer de moins me déplacer. »
Jean-Philippe Béal
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