Ezeala (ASM) : "L'un des plus beaux souvenirs de ma jeune carrière"

Cela restera un jour particulier dans votre jeune carrière ?

Oui, ça va rester à vie. Je suis très heureux d’avoir partagé ce moment avec ces joueurs et dans un tel stade. Je suis vraiment reconnaissant.

 

La Champions Cup, c’est vraiment autre chose que le Top 14 ?

J’ai essayé de préparer mon match comme d’habitude, mais je n’ai pas beaucoup d’expérience. C’était quand même un match de Champions Cup… C’était un privilège et probablement l’un des plus beaux souvenirs de ma jeune carrière avec le titre de champion de France Espoirs. J’espère que ça va continuer et que je vais pouvoir enchaîner les matchs.

 

Pourtant, par rapport à vos qualités premières ce n’était pas forcément le terrain le plus facile. Avez-vous eu peur avant la rencontre ?

C’est vrai que quand j’ai vu l’état du terrain, je me suis dit que ça allait être compliqué au niveau des appuis. Mais, on a déjà tous joué dans de telles conditions dans les catégories de jeunes et on arrivait quand même à prendre du plaisir entre copains. Là, c’était la même chose.

 

Au-delà de vos deux essais, vous en avait offert un à Alexandre Lapandry. Pouvez-vous nous raconter cette action ?

Ça part d’un cafouillage, j’essaye de taper au pied mais je me « loupe » un peu. Fritz (Lee) parvient à se saisir du ballon et à casser un ou deux plaquages. A ce moment-là, je suis au soutien et je lui cris pour qu’il me passe le ballon. Je pensais que je n’allais pas l’avoir mais j’ai réussi à l’attraper à une main. Du coup, je me mets à courir vers l’en-but mais je sens que je vais être trop court pour marquer. Finalement, je vois Alex.

 

Êtes-vous alors surpris de le voir ici, à la 70e minute ?

Non, Alex, il est partout. C’est un combattant. Il travaille dans l’ombre mais il est toujours premier soutien.

 

Avez-vous reçu un petit message de la part de votre famille à Barcelone ?

Oui ! Toute ma famille s’était réunie pour regarder le match. Mon père m’a appelé, ça m’a fait très plaisir. Mes amis aussi. D’ailleurs, ce samedi, je rentre à Barcelone pour fêter mes 20 ans (ndlr : il est né le 11 décembre 1999) avec eux.

 

Propos recueillis à Bath par Valéry Lefort