Rugby

Alexandre Lapandry (ASM) : « Etre fin prêts début septembre »

Alexandre Lapandry (ASM) : « Etre fin prêts début septembre »
L'entraînement a repris pour les Clermontois avec des contraintes dont Alexandre Lapandry compte bien tirer profit © MARQUET Frédéric
Les esprits sont déjà tournés vers la saison prochaine. De retour à l’entraînement depuis début juin, les Asémistes travaillent différemment à cause des restrictions sanitaires. Alexandre Lapandry se satisfait tout de même de la possibilité d’un travail plus spécifique et individuel dont il veut tirer profit.

Comment se passe la reprise ?

Je suis très content d’être de retour sur le terrain, au stade, puis surtout de retrouver un rythme de vie, de me lever le matin pour faire quelque chose. Et c’est aussi une bonne chose de retrouver les collègues.

Le positif c’est qu’on peut vraiment travailler plus spécifiquement.

Une reprise dans ces conditions particulières n’est-elle pas trop compliquée ?

Non franchement ça va. On s’adapte. Même si c’est un peu plus tranquille que d’habitude, on travaille. On y va progressivement car on aura une grosse intersaison ce qu’on a pas la chance d’avoir toutes les années. Donc, il faut être capable de s’en servir aussi pour reprendre progressivement et être fin prêts début septembre.

Lapandry au centre en bleu et ses coéquipiers doivent se contenter d'entraînements sans ballons et en petits groupes. Photo Fred Marquet

De ne pas avoir de date de reprise et de retour à l’entraînement, cela a t-il été dur à supporter ?

Il y a toujours pire à supporter. Mais se lever pour avoir un objectif, c’est une bonne chose. On a su rapidement ce qu’on allait faire. Même si ce n’est que les matins, au moins on reprend l’entraînement et c’est vraiment une bonne chose. C’est différent, mais le positif c’est qu’on peut vraiment travailler plus spécifiquement. C’est des choses qu’on a moins l’habitude de faire.

« On finit par s'y faire »

Est-ce contraignant le respect de ces règles sanitaires ?

Bien sûr qu’au début ça fait bizarre, mais on finit par s’y faire. Ce n’est pas non plus drastique, on fait les entraînements par groupes et tout se passe bien. On nous prend la température dès qu’on arrive au stade et on fait des tests hebdomadaires. On essaye de se croiser le moins possible.

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Par groupes de 8 joueurs et dans des espaces aménagés, les joueurs alternent entre séances de musculations et couses. Photo Fred Marquet
 

Ne pas pouvoir s’entraîner avec le ballon n’est-il pas trop difficile ?

Evidemment, c’est ce qui nous manque le plus. Mais encore une fois, il faut se servir de ces opérations un peu plus individualisées pour progresser là où chacun en a besoin. Après, le ballon, on aura le temps de le toucher car la saison va être longue je pense.

La situation progresse assez rapidement, c’est tant mieux.

L’objectif est d’être prêt pour le premier week-end de septembre ?

Forcément, c’est notre objectif. On sera bien content de pouvoir rejouer, j’espère devant du public.

Est-ce que vous avez eu peur à un moment de ne pas rejouer ?

Peut-être pas de ne pas rejouer, mais ce qui était compliqué était que nous avions aucun délais. Et penser que l’on puisse jouer dans un stade vide, ça fait bizarre. On a l’habitude de jouer à Clermont depuis un moment et on a encore jamais vu le stade vide. Mais bon, on voit que la situation progresse assez rapidement, c’est tant mieux.

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Propos recueillis par Vincent Faure


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