Un début en trombe des Marcquoises, et déjà le collectif semblait vaciller sur ses bases. Les Auvergnates étaient vite mises en parfum, leurs hôtes d’un soir ne les accueillaient pas avec des fleurs !
Les Panthères ne vouaient leur salut qu’à leur pointue, Christelle Tchoudjang-Nana. Le marteau-pilon camerounais était bien le seul, côté Chamalières, a tiré son épingle du jeu. Mais la tornade bleue faisait des ravages, le trou se creusait en faveur des banlieusardes Lilloises à la vitesse d’un cheval au galop. Et quand Karolina Goliat officiait au service, les camarades de Victoria Young se voyaient confronter à la quadrature du cercle, les mises en jeu de la Belge étant aussi peu lisibles que des hiéroglyphes égyptiens.
Du mieux dans le 2e set mais...
Le coach de Chamalières, Altman Toubani, essayait bien de remettre la tête sur les épaules de ses protégées, rien n’y faisait. Saoulées de coups comme un boxeur en détresse, les ambassadrices du Puy de Dôme erraient comme des âmes en peine sur le parquet. L’honneur de clore la manche initiale revint en toute logique à la Bulgare Kristina Yordanska au filet.
Panthère échaudée craint l’eau froide. Cuites à l’étouffée dans le premier set, les Chamaliéroises, Victoria Young en tête, prenaient les choses en main. Pas question de laisser de nouveau filer leurs adversaires toutes voiles dehors. La réception reprenait des couleurs, suffisamment en tout cas pour permettre à Kathleen Gates et consorts de se mettre en évidence.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Les Marcquoises reprenaient le contrôle de la partie et s’échappaient une nouvelle fois. Les Auvergnates éparpillées sur le terrain façon puzzle n’arrivaient pas à faire ne serait-ce qu’illusion. Le second set définitivement perdu, il ne restait plus qu’à boire le calice jusqu’à la lie. Une pause et vingt minutes de jeu plus tard le calvaire auvergnat prenait fin. Enfin.
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